Géothermie_Permis de Salève (5/5) – 5. Conclusions

Logo démarche nW B Au débat de St-Julien, Jacques Martelain, Directeur du service de géologie du canton de Genève, a signalé la présence, au premier rang de la salle, de son collègue en responsabilité de l’eau potable sur le canton.
D’autres hauts techniciens responsables genevois étaient présents.
La preuve que, du côté de Genève, ils ont pris très au sérieux ce projet Fonroche et le débat proposé par « La Ville est à vous ».

La culture démocratique est tout autre chez nos voisins et leur fait obligation d’explication et de relation au peuple, le souverain pour le pire et le meilleur.
Il y avait notamment, dans la salle, Michel Meyer, Responsable du programme géothermie aux SIG et Hervé Fauvain, Chef de projet environnement et eau au Grand Genève.
En fin de séance, j’ai échangé avec eux quelques instants, utiles pour moi.

J’ai été un peu déçu de la position strictement négative portée à la commission d’enquête par plusieurs personnes sensibles aux questions environnementales : au-delà du projet Fonroche, j’ai constaté des plaidoyers contre la géothermie. Croire qu’il suffirait de réduire le gaspillage, penser que nous contribuons suffisamment, avec nos barrages savoyards, aux apports français en énergie, ne montre pas une connaissance approfondie des enjeux actuels et des solidarités de territoire.
Et puis, j’aimerai bien qu’il y ait plus de monde de Haute-Savoie quand il est nécessaire d’aller manifester contre le tout nucléaire.(ex : Chaîne humaine). De plus, la mise à niveau de la sécurité de nos centrales et leur fin de vie, annonciatrice de vieillissements dangereux, vont surenchérir  le coût de l’électricité, année après année. Et augmenter la précarité énergétique de beaucoup de personnes. Il nous faut du renouvelable.

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Géothermie_Permis de Salève (4/5) – 4. Genève et la géothermie

potentiel suisse 2050

Un article de la Tribune de Genève rend compte du débat autour du permis de Salève.
JF Mabut y signe un descriptif juste des interrogations dans le genevois français sur cet OGNI (objet géothermique non identifié ) ayant fait irruption au cœur de l’été 2014.

La Suisse reste traumatisée par deux échecs : celui de Bâle et celui de St Gall.
Mais les perspectives de la transition énergétique vers 2050 donnent clairement la place de N°1 à la géothermie, dans ses différentes utilisations. Voir le graphique.
La main est passée aux cantons pour les impulsions opérationnelles en ce domaine. Même si le parlement fédéral vient récemment (juin 2014) de relancer un processus.
Tiens, la question de la couverture du risque apparait…

Le choix de Genève :
article Le Monde Geneve geothermieLe canton de Genève, alors que la Suisse hésitait encore, a décidé de s’engager résolument dans un programme dit incrémental de géothermie.
C’est une volonté forte portée par l’exécutif et notamment par Antonio Hodgers : ce sont les Services Industriels de Genève (SIG) qui seront le bras exécutant de ce choix fort. Une régie qui ne saurait porter atteinte à la gestion des nappes d’eau, ayant le même patron !
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Géothermie_Permis de Salève (3/5) – 3. Fonroche

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Hier, jeudi soir, à St-Julien, j’ai assisté à l’excellente soirée organisée par La Ville est à vous : «Faut-il avoir peur de la géothermie profonde ».
Une salle qui déborde de monde.
Une introduction incisive de l’animatrice, Evelyne Malot-Dognin.
Des questions de la salle plutôt intéressantes à des intervenants pertinents et allant à l’essentiel : Pierre-Jean Crastes, Fabien Perriolat, Bernard Gaud et Jacques Martelain, Directeur du service de géologie du canton de Genève. (Il se trouve que mon prochain article, le N°4 de mon feuilleton « géothermie », est programmé en ciblant nos voisins genevois, et le N°5 donnera mes conclusions.)
J’ai appris aussi que l’enquête publique avait été prolongée jusqu’au 12 novembre, suite à des demandes d’élus. Tant mieux.

Le projet du permis de Salève
(Citations extraites de la demande de permis de recherche « basse température »)

Géoforon a pour objectif l’exploitation d’une ressource géothermique permettant d’obtenir une eau chaude en surface avec :
- Un débit de 350 m3/h
- Une température comprise entre 130°C et 150°C.

Cette énergie primaire sera transformée au travers d’un échangeur fermé, avec aucun échange avec l’extérieur, à l’intérieur de l’unité de production, en une énergie électrique (5 MWel) et une énergie thermique (30 MWth). Le Bassin de Genève offre une parfaite adéquation entre un potentiel de réservoir géothermique et un territoire sur lequel se situent de nombreux consommateurs de chaleurs, justifiant pleinement la volonté de développement d’unités géothermiques de cogénération.

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Géothermie_Permis de Salève (2/5) – 2. Géothermie, enjeu et perspectives

Sans titre 3Au-delà des séances d’information et de réflexion évoquées dans l’article précédent, il m’a fallu me documenter abondamment : lire la demande de permis de Salève ; les documents mis à disposition par Fonroche sur son site. Et chercher dans la littérature scientifique et technique en France et en Suisse pour recouper sérieusement les informations.
Je m’attacherai ici à présenter le dispositif géothermique en question.

La géothermie est un source d’énergie (apport primaire de chaleur) qui est utilisée largement dans le monde et depuis longtemps.
Les remontées du magma depuis le cœur du globe peuvent approcher la croûte terrestre de manière variable suivant les lieux sur terre et même jaillir en volcan.
Les eaux géothermiques peuvent, elles aussi, émerger : geysers d’Irlande, sources d’eau chaude (par exemple en Cantal, la commune de Chaudes Aigues) et stations thermales diverses.

geothermie

 

a-/ Il existe une géothermie de bâtiment, maintenant largement utilisée pour une maison, voire un immeuble, en descendant à moins de 100 mètres le plus souvent. C’est la fameuse « pompe à chaleur ».

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TAFTA, GMT : le poids du local

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Un vœu de défiance vis-à-vis du projet international de traité de «Grand Marché Transatlantique » a été présenté par Christian Dupessey, le maire d’Annemasse, lors du conseil municipal de septembre. Ce vœu a été adopté par l’ensemble de la liste majoritaire.

L’opposition UMP et Front national ont voté contre le vœu, seul un élu UDI s’est abstenu.
Je mets le texte adopté en bas de cet article.

De quoi s’agit-il ?
Des négociations ont été engagées entre l’Union Européenne et les Etats-Unis pour s’accorder sur un marché unifié d’échanges économiques. Nous passerions d’un marché unique européen à un marché unique transatlantique !
Le contenu de ces discussions qui engageraient l’avenir de millions d’européens a été tenu secret malgré les demandes répétées d’ONG et d’élus.
Des fuites ont cependant eu lieu qui n’ont fait que renforcer l’inquiétude de tous ceux qui pensent que la démocratie est un principe des Droits Humains bien supérieur au pouvoir discrétionnaire des multinationales, qui sont les lobbies à l’œuvre dans ce marchandage.
A la fin 2013, le texte de discussion ainsi révélé comprenait 46 articles.

De cette lecture, il ressort que les enjeux du TTIP = PCTI = TAFTA = GMT (4 acronymes en français ou en anglais désignant le même objet) se situent essentiellement autour de trois points :
  1./ un abaissement de droits de douane
  2./ une « harmonisation » des ‘barrières’ non tarifaires
  3./ des juridictions spéciales pour traiter des conflits sur les applications (et non-applications ) de cet accord
Tout cela serait nécessaire et positif pour la ‘croissance du PIB’

En détaillant :
1./ abaissement de droits de douane :
traditionnellement, un accord commercial se concentre sur l’élimination des droits de douane. Ceux-ci sont déjà tellement bas entre l’UE et des États-Unis, que ce n’est pas l’objet principal de ce projet d’accord. Mais cela concerne cependant des produits agricoles et d’alimentation. Notre modèle français -et européen– de paysannerie serait impacté.
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Humeur … (mauvaise !)

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J’ai toujours été admiratif du travail de longue haleine en direction des jeunes et du creuset d’idées construit pour toutes et tous par les Maisons de Jeunes et de la Culture.

En Haute-Savoie, depuis leur création, elles ont joué un rôle essentiel pour des dizaines de milliers de personnes.
J’ai pratiqué la MJC des Marquisats, à Annecy, avant qu’elle ne soit reconvertie.
Et beaucoup celle du quartier de Novel, en fréquentant la salle de lecture de la bibliothèque, la table de ping-pong, des expos… Et aussi pas mal de soirées et de débats épiques qui s’y sont déroulés. J’ai notamment le souvenir, jeune adulte, d’une soirée de soutien aux ouvriers de Lip, mémorable !

D’Annecy à St-Julien, d’Annemasse à Cluses (mais elle gênait trop…), de Rumilly à Evian, les MJC visaient le meilleur.
Cette démarche d’Education Populaire, avec souvent des débats contradictoires de bon niveau, permettait à des citoyens de réfléchir et d’agrandir leur savoir et leur ouverture aux autres.
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Annemasse : à vélo, c’est mieux !

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Fin septembre, à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, j’ai souhaité organiser sur Annemasse un temps fort : « mobilité douce ».

 

La mobilité urbaine s’est focalisée dans le monde entier, pendant 50 ans (des années 1950 aux années 2000), sur le développement de l’automobile comme monoculture. Avec ses atouts incontestables et même formidables, la bagnole a conditionné et structuré nos villes et nos paysages, ainsi que notre industrie, notamment en France.

Les autres formes de mobilité ont pâti de ce phénomène. C’est ainsi que l’automobile a souvent éliminé en ville la pratique utilitaire du vélo et la plupart des lignes de tramway.
L’entrée dans le 21ème siècle nous amène à plus de modernité dans un monde qui se densifie :
- mobilité douce. Elle regroupe tout ce qui n’est pas déplacement en voiture : train, métro, tram, bus, vélo, marche.
- mobilité active. Avec un effort musculaire : c’est-à-dire la marche à pied et le vélo ; excluant de fait les Transports Collectifs (TC) relevant cependant de la mobilité douce.

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Avec le travail de Florent, l’animateur ville, nous avons pu organiser un temps agréable, samedi 20 septembre, valorisant les déplacements vélo et associant le Réseau TAC (Transports Annemassiens Collectifs) ainsi que les associations sensibles à la place du vélo dans la ville (Association BouRgeons, le Comité des Œuvres Sociales de la Ville et les Cyclotouristes annemassiens.)

Des animations sur la Place Libération, avec des drôles de véhicules roulants pour les enfants de 4 à 12 ans, ont complété les balades à vélo et l’atelier diagnostic bicyclette.
Le réseau TAC, qui a bouleversé pas mal de lignes à cette rentrée, a pu renseigner les personnes intéressées. La presse en a rendu compte. Nous avons ainsi touché du monde.

Test :
La semaine précédente, nous avions fait un test comparatif : sur un même trajet, inférieur au quart d’heure, qui arriverait le premier ?
Le citoyen en voiture, celui en bus ou celui à vélo ?
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Le jour du « dépassement »

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Le jour 2014 du dépassement approche.
Vers la mi-août, nous atteindrons la date où l’humanité a épuisé le budget de la nature pour l’année. Pour le reste de l’année, nous allons aggraver notre déficit écologique en puisant dans les stocks de nos ressources et en continuant d’accumuler du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Cet indicateur a été créé par un réseau d’associations et de scientifiques, le Global Footprint Network (Réseau de l’empreinte écologique globale) : il mesure ainsi la demande de l’humanité face à l’offre des ressources naturelles et des services écologiques renouvelables.
Et ces données donnent d’autant plus à réfléchir que la date est de plus en plus précoce, année après année.

Ce réseau associatif précise :

« Pendant la majeure partie de l’histoire, l’humanité a utilisé les ressources de la nature pour construire des villes et des routes, pour fournir de la nourriture et créer des produits. La nature arrivait à absorber nos dioxydes de carbone, c’était bien intégré dans "le budget de la Terre ".
Mais au milieu des années 1970, nous avons franchi un seuil critique : la consommation humaine a commencé à dépasser ce que la planète pourrait reproduire. »

Selon les calculs de Global Footprint Network, notre demande de ressources et des services écologiques a, depuis 2008, un rythme moyen équivalent à celui de plus de 1,5 planète Terre.
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Géothermie ‘de’ Salève, l’Etat dit : « Creuse toujours, tu m’intéresses! »

Débat nourri, ce jeudi 24 juillet, au SMAAA (Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arve et de ses Abords)
En hors-d’œuvre de la session de ce Conseil Syndical réuni en plein été à Sallanches, le président Martial Saddier a proposé une information sur l’octroi par le préfet de permis de recherche en géothermie sur une zone concernée par le champ de compétence du SM3A, notamment pour la protection des eaux.
La précipitation de l’administration a choqué. Je suis intervenu pour préciser l’intérêt de la géothermie et affirmer la motivation à son égard des élus du genevois français. Genève démarre d’ailleurs tout prochainement (en août) une campagne de prospection pour la géothermie.

Cela s’est fini par une motion unanime en direction du ministère : et si on était consulté en amont ?

Au départ, il y a un courrier, daté du 24 juin, adressé par le préfet aux mairies concernées (donc celle d’Annemasse) et indiquant une démarche, nouvelle en Haute-Savoie, d’octroi de permis de recherche géothermique.

Voici le périmètre octroyé :

Carte permis

Cliquez sur la carte pour l’agrandir

Les 71 (72 ?)  mairies concernées sont destinataires de ce courrier ainsi que 4 députés (Virginie Duby Muller et Martial Saddier, Marc Francina et Bernard Accoyer, les 2 derniers n’ayant leur circonscription qu’effleurée par la zone définie) et le président du CG 74, Christian Monteil.

Le préfet, à cette date (mais, les courriers ont dû plutôt arriver le 2 juillet…) précise que  :
- c’est la société GEOFORON (47 Roquefort) qui a sollicité l’octroi de ce  « permis de recherches de gîtes géothermiques à basse température.»
- il s’agit de produire de l’électricité et résiduellement d’alimenter aussi des réseaux de chaleur.
- « L’autorisation de recherche de gîtes géothermiques à basse température est un titre minier qui confère au titulaire l’exclusivité du droit de recherche de la ressource minière à l’intérieur du périmètre du titre.»
- cette autorisation sera l’objet d’une enquête publique à l’automne prochain.
- si, ensuite, GEOFORON souhaitait s’engager dans des travaux d’exploitation, cela  nécessiterait une autre procédure d’autorisation (avec étude d’impact et une autre enquête publique)

Tout cela m’a semblé très bien cadré et de bon augure concernant la démocratie et la nécessaire transition énergétique.
Et le préfet d’ajouter (c’est souligné dans le document !) :
« Les installations d’exploitation de gîtes géothermiques à basse température ne peuvent donc être comparées, tant dans leur finalités, que dans leurs impacts sur l’environnement, avec l’exploitation de roche mère (gaz de schiste) »

Bien.

Mais la fin du texte préfectoral laisse un tantinet pantois ! In cauda venenum…

- « En parallèle, la société GEOFORON a sollicité auprès du ministère chargé des mines l’octroi d’un permis exclusif de recherche de gîtes géothermiques à haute température dit « permis de Salève ».
Conformément à la réglementation, j’ai consulté les services civils et militaire intéressés et donné un avis favorable à cette demande qui sera examinée par l’administration centrale. De plus, une consultation du public sera organisée directement par le ministère via son site internet. »

« En parallèle » … Drôle de parallélisme, complètement divergent !

Voici un schéma, emprunté à une documentation genevoise, pour les différentes exploitations de la chaleur interne à notre globe terrestre :
principes techniques usages
En résumé, concernant les démarches du préfet :
1/ pour la géothermie basse température, profondeur inférieure à 100 m autour de 3000 mètres, il avise les mairies qu’il y aura une enquête publique à l’automne. De plus, en cas d’engagement dans des travaux qui passeraient à l’exploitation, on referait une procédure d’enquête publique et aussi une étude d’impact.
2,/ pour la géothermie de haute température, captée à une profondeur de 5000 mètres voire davantage, de nature clairement industrielle, avec de l’eau récupérée à près de 150°, le préfet
- s’est déjà informé auprès des autorités civiles et militaires (!),
- a déjà donné son feu vert au gouvernement à Paris
Le ministère a déjà consulté par site internet  : champagne offert à l’éventuel haut-savoyard qui aurait pu prendre connaissance de l’affaire entre le 2 juillet et le 16 juillet, période de la  « consultation du public directement sur le site du ministère » !
Il est vrai que c’est conforme à la réglementation : le code des mines ne fait pas dans la démocratie participative…

signature

En bas du texte, ne manquent que la date et les paraphes de S. Royal et A. Montebourg…


Un fameux « permis ‘de’ Salève » : circulez, ça ne lève pas, ça ne va pas causer, ça va creuser !

Ségolène, Arnaud, s’agirait-il d’un coup d’été en douce ?
Non, ne signez pas !



A voir :
- la « consultation » sur le site du ministère de l’Ecologie : avec tous  les documents afférents à télécharger concernant ce permis de Salève.

– GEOFORON est une société récemment créée, en avril 2013. FONROCHE GEOTHERMIE en est le dirigeant principal.
Voir le site de cette société

– Une question toute récente (ici, le 27 juillet) du député Martial Saddier demandant à la ministre Ségolène Royal où en est la réforme du code minier.


Annemasse construit-elle un pigeonnier?

En se promenant vers la rue de Château Rouge, il est loisible de voir un bel hôtel à pigeons.

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- Cela ressemble à un pigeonnier,

- Cela a les les cellules d’un pigeonnier,

- Cela a la fréquentation d’un pigeonnier,

 

Mais c’est autre chose ! (voir la note en bas de page)

 

Annemasse avait envisagé en 2009 d’installer un pigeonnier pour lutter contre un risque d’expansion de la population colombine de notre cité et des nuisances qui en découlent.
Il était même envisagé, à l’instar d’autres villes, ce schéma pro-actif  :
1./ on construit un beau pigeonnier ; 2./ on appâte nos pigeons en divers endroits, en mode Petit Poucet, par d’appétissantes nourritures, créant des cheminements irrésistibles amenant vers le nouveau palais ; 3./ une fois nos pigeons bien installés, on leur amène, matin, midi et soir, de la nourriture super pilulée en contraceptifs ; 4./ nos volatiles, qui croyaient agrandir leur famille, se retrouvent pigeonnés.

Mais, les retours d’expérience montrent que les oiseaux ne s’installent pas tous massivement dans leur demeure colombine. Et qu’en plus, ils ne sont pas forcément sensibles au dosage hormonal ; profitant de leur toute nouvelle nursery, ils y font parfois de belles couvées

La commune d’Annemasse, avant toute action, avait donc consulté une association spécialisée, l’AERHO.
Au terme de l’étude et de la discussion avec la personne qui avait réalisé un diagnostic sur tout notre territoire, il était apparu aux élus que la population colombine y était finalement plutôt stable.
Et à part quelques très rares endroits à aménager pour faire déménager ces oiseaux, cela pouvait bien se passer.
- Quand ils vivent « normalement », les pigeons cherchent leur nourriture et s’auto-régulent en terme de reproduction. Ils peuvent se limiter chaque année à une portée (plutôt deux) de 2 œufs . Sachant que les chats aiment beaucoup les pigeons, que la vie est pleine de dangers ;-)   , on ne va pas vers un accroissement colombin.
- Mais s’ils sont nourris et ne doivent plus chercher leurs quignons quotidiens qui leur sont livrés quasi à domicile (Allo ?  Non, mais allo quoi ? Pas de pain sec ?), nos bisets croissent et se multiplient. Ils n’en fichent pas une rame et peuvent alors avoir plusieurs portées dans l’année, allez, mettons 4 pigeonneaux survivants.

Imaginons : Lire la suite

OMS : Annemasse, air pollué / 3. Perspectives

 

La situation de pollution doit fortement changer à terme.
Est-il possible de le faire rapidement et en profondeur ? C’est peu vraisemblable.

Mais il faut :
 1. aller dans la direction forte du changement de mobilité. Cf cet extrait repris de l’OMS:
« en donnant la priorité à des réseaux dédiés de transport public urbain, à la marche et au vélo. »

2./ ne pas hésiter, dans les situations d’urgence, à adopter des positions contraignantes

 3./ Poser le principe d’un péage dans une zone délimitée du Grand Genève !

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Je reprends ces 3 points :
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