Géothermie_Permis de Salève (3/5) – 3. Fonroche

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Hier, jeudi soir, à St-Julien, j’ai assisté à l’excellente soirée organisée par La Ville est à vous : «Faut-il avoir peur de la géothermie profonde ».
Une salle qui déborde de monde.
Une introduction incisive de l’animatrice, Evelyne Malot-Dognin.
Des questions de la salle plutôt intéressantes à des intervenants pertinents et allant à l’essentiel : Pierre-Jean Crastes, Fabien Perriolat, Bernard Gaud et Jacques Martelain, Directeur du service de géologie du canton de Genève. (Il se trouve que mon prochain article, le N°4 de mon feuilleton « géothermie », est programmé en ciblant nos voisins genevois, et le N°5 donnera mes conclusions.)
J’ai appris aussi que l’enquête publique avait été prolongée jusqu’au 12 novembre, suite à des demandes d’élus. Tant mieux.

Le projet du permis de Salève
(Citations extraites de la demande de permis de recherche « basse température »)

Géoforon a pour objectif l’exploitation d’une ressource géothermique permettant d’obtenir une eau chaude en surface avec :
- Un débit de 350 m3/h
- Une température comprise entre 130°C et 150°C.

Cette énergie primaire sera transformée au travers d’un échangeur fermé, avec aucun échange avec l’extérieur, à l’intérieur de l’unité de production, en une énergie électrique (5 MWel) et une énergie thermique (30 MWth). Le Bassin de Genève offre une parfaite adéquation entre un potentiel de réservoir géothermique et un territoire sur lequel se situent de nombreux consommateurs de chaleurs, justifiant pleinement la volonté de développement d’unités géothermiques de cogénération.

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Géothermie_Permis de Salève (2/5) – 2. Géothermie, enjeu et perspectives

Sans titre 3Au-delà des séances d’information et de réflexion évoquées dans l’article précédent, il m’a fallu me documenter abondamment : lire la demande de permis de Salève ; les documents mis à disposition par Fonroche sur son site. Et chercher dans la littérature scientifique et technique en France et en Suisse pour recouper sérieusement les informations.
Je m’attacherai ici à présenter le dispositif géothermique en question.

La géothermie est un source d’énergie (apport primaire de chaleur) qui est utilisée largement dans le monde et depuis longtemps.
Les remontées du magma depuis le cœur du globe peuvent approcher la croûte terrestre de manière variable suivant les lieux sur terre et même jaillir en volcan.
Les eaux géothermiques peuvent, elles aussi, émerger : geysers d’Irlande, sources d’eau chaude (par exemple en Cantal, la commune de Chaudes Aigues) et stations thermales diverses.

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a-/ Il existe une géothermie de bâtiment, maintenant largement utilisée pour une maison, voire un immeuble, en descendant à moins de 100 mètres le plus souvent. C’est la fameuse « pompe à chaleur ».

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Géothermie_Permis de Salève (1/5) – 1. Débats et enquête

Logigramme des procedures administrativesLe permis de Salève est en enquête publique jusqu’au 4 novembre.
Par la suite, celles et ceux qui n’auront pas consulté le projet, puis réfléchi et donné un avis au commissaire enquêteur, seront mal fondés à se plaindre -dans un sens ou un autre-.
La démarche, certes toujours limitée, d’une enquête publique est cependant un élément de la démocratie pour des projets pouvant fortement impacter un territoire.

J’ai été un des tous premiers élus à avoir apporté des informations sur ce sujet : c’était dans cet article sur mon blogue.
J’ai fait la liste : sur la question de ce permis de géothermie électrique, j’en suis à ma neuvième séance collective en tant qu’élu, pour mon info ou mon positionnement.

* Au SM3A (la structure gestionnaire de l’Arve, de Chamonix à Gaillard), j’ai vu le sujet passer 4 fois :
→  24 juillet, prise de position du Conseil Syndical sur le principe de géothermie profonde, notamment par rapport à la non consultation (résultant des principes du code minier) pour la haute température à 5 km de profondeur.
→   8 septembre, le dossier est présenté à la Commission locale de l’eau du SAGE. Vote similaire.
→  6 octobre, bureau SM3A ; le texte à proposer au conseil syndical en vue de l’enquête publique est amendé.
→  20 octobre, le conseil syndical du SM3A vote ce texte qui prend position sur le permis : avis défavorable.
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TAFTA, GMT : le poids du local

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Un vœu de défiance vis-à-vis du projet international de traité de «Grand Marché Transatlantique » a été présenté par Christian Dupessey, le maire d’Annemasse, lors du conseil municipal de septembre. Ce vœu a été adopté par l’ensemble de la liste majoritaire.

L’opposition UMP et Front national ont voté contre le vœu, seul un élu UDI s’est abstenu.
Je mets le texte adopté en bas de cet article.

De quoi s’agit-il ?
Des négociations ont été engagées entre l’Union Européenne et les Etats-Unis pour s’accorder sur un marché unifié d’échanges économiques. Nous passerions d’un marché unique européen à un marché unique transatlantique !
Le contenu de ces discussions qui engageraient l’avenir de millions d’européens a été tenu secret malgré les demandes répétées d’ONG et d’élus.
Des fuites ont cependant eu lieu qui n’ont fait que renforcer l’inquiétude de tous ceux qui pensent que la démocratie est un principe des Droits Humains bien supérieur au pouvoir discrétionnaire des multinationales, qui sont les lobbies à l’œuvre dans ce marchandage.
A la fin 2013, le texte de discussion ainsi révélé comprenait 46 articles.

De cette lecture, il ressort que les enjeux du TTIP = PCTI = TAFTA = GMT (4 acronymes en français ou en anglais désignant le même objet) se situent essentiellement autour de trois points :
  1./ un abaissement de droits de douane
  2./ une « harmonisation » des ‘barrières’ non tarifaires
  3./ des juridictions spéciales pour traiter des conflits sur les applications (et non-applications ) de cet accord
Tout cela serait nécessaire et positif pour la ‘croissance du PIB’

En détaillant :
1./ abaissement de droits de douane :
traditionnellement, un accord commercial se concentre sur l’élimination des droits de douane. Ceux-ci sont déjà tellement bas entre l’UE et des États-Unis, que ce n’est pas l’objet principal de ce projet d’accord. Mais cela concerne cependant des produits agricoles et d’alimentation. Notre modèle français -et européen– de paysannerie serait impacté.
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Humeur … (mauvaise !)

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J’ai toujours été admiratif du travail de longue haleine en direction des jeunes et du creuset d’idées construit pour toutes et tous par les Maisons de Jeunes et de la Culture.

En Haute-Savoie, depuis leur création, elles ont joué un rôle essentiel pour des dizaines de milliers de personnes.
J’ai pratiqué la MJC des Marquisats, à Annecy, avant qu’elle ne soit reconvertie.
Et beaucoup celle du quartier de Novel, en fréquentant la salle de lecture de la bibliothèque, la table de ping-pong, des expos… Et aussi pas mal de soirées et de débats épiques qui s’y sont déroulés. J’ai notamment le souvenir, jeune adulte, d’une soirée de soutien aux ouvriers de Lip, mémorable !

D’Annecy à St-Julien, d’Annemasse à Cluses (mais elle gênait trop…), de Rumilly à Evian, les MJC visaient le meilleur.
Cette démarche d’Education Populaire, avec souvent des débats contradictoires de bon niveau, permettait à des citoyens de réfléchir et d’agrandir leur savoir et leur ouverture aux autres.
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Annemasse : à vélo, c’est mieux !

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Fin septembre, à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, j’ai souhaité organiser sur Annemasse un temps fort : « mobilité douce ».

 

La mobilité urbaine s’est focalisée dans le monde entier, pendant 50 ans (des années 1950 aux années 2000), sur le développement de l’automobile comme monoculture. Avec ses atouts incontestables et même formidables, la bagnole a conditionné et structuré nos villes et nos paysages, ainsi que notre industrie, notamment en France.

Les autres formes de mobilité ont pâti de ce phénomène. C’est ainsi que l’automobile a souvent éliminé en ville la pratique utilitaire du vélo et la plupart des lignes de tramway.
L’entrée dans le 21ème siècle nous amène à plus de modernité dans un monde qui se densifie :
- mobilité douce. Elle regroupe tout ce qui n’est pas déplacement en voiture : train, métro, tram, bus, vélo, marche.
- mobilité active. Avec un effort musculaire : c’est-à-dire la marche à pied et le vélo ; excluant de fait les Transports Collectifs (TC) relevant cependant de la mobilité douce.

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Avec le travail de Florent, l’animateur ville, nous avons pu organiser un temps agréable, samedi 20 septembre, valorisant les déplacements vélo et associant le Réseau TAC (Transports Annemassiens Collectifs) ainsi que les associations sensibles à la place du vélo dans la ville (Association BouRgeons, le Comité des Œuvres Sociales de la Ville et les Cyclotouristes annemassiens.)

Des animations sur la Place Libération, avec des drôles de véhicules roulants pour les enfants de 4 à 12 ans, ont complété les balades à vélo et l’atelier diagnostic bicyclette.
Le réseau TAC, qui a bouleversé pas mal de lignes à cette rentrée, a pu renseigner les personnes intéressées. La presse en a rendu compte. Nous avons ainsi touché du monde.

Test :
La semaine précédente, nous avions fait un test comparatif : sur un même trajet, inférieur au quart d’heure, qui arriverait le premier ?
Le citoyen en voiture, celui en bus ou celui à vélo ?
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