Le 27 janvier 1945, il y a 70 ans, le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz était libéré par l’Armée rouge. Les soviétiques découvraient ce qui deviendra le symbole terrifiant du nazisme.
![Priere](http://robertburgniard.fr/wp-content/uploads/2015/01/Priere.jpg)
Né en 1952, j’ai eu dans les années 60 toute une sensibilisation à cette période historique, à découvrir l’hallucinante industrie nazie du racisme et de la déportation. C’est une donnée fondatrice de ce que je suis.
- Mon prénom est celui de mon parrain, déporté à Dachau, pour faits de résistance (arrêté en 1943 alors qu’il transportait dans son camion bétaillère de la nourriture et des armes pour les maquis entre Savoie et Haute-Savoie). Il avait épousé une de mes tantes paternelles. Solide, ayant fait jeune de la boxe, il revint de Dachau en 1945.
- Mon père, policier à Annecy, membre de l’AS et des NAP, fut interné par la Milice (« les Canadiennes) à « l’intendance » : frappé, emprisonné dans des conditions lamentables, il fut finalement libéré, après des jours de mauvais traitement -fautes de preuves tangibles et d’aveu. Dans un texte tapé après guerre à la machine à écrire, il dénombrait : « Police… là encore se sont manifestés de nombreux dévouements. Hélas, … là comme ailleurs des camarades ont payé de leur liberté, de leur vie. Vingt arrêtés, dix déportés, six morts, uniquement à Annecy. »
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